Le potager du Solbobsch, situé à côté des serres, est géré par Campus en Transition, avec le soutien du Service Environnement et Mobilité.
L’espace de 800m2 comprend un potager collectif et des parcelles individuelles gérées selon des méthodes inspirées par la permaculture, toujours sans produits de synthèse. Des variétés anciennes et de légumes oubliés y sont cultivés et la production de semences y est vivement encouragée.
Ce lieu permet de :
• Recréer un lien entre production et consommation ;
• Découvrir une nourriture plus saine, plus variée, locale et de saison ;
• Partager ses expériences en apprenant le travail en collectif.
Ce projet intergénérationnel et interculturel est ouvert à tous. Au-delà d’un potager collectif, il s’agit aussi d’un espace dédié à la détente et à l’organisation d’évènements. Le fonctionnement non-hiérarchique permet à chacun de prendre des initiatives et de s’exprimer librement. C’est également un lieu pédagogique de sensibilisation à la nature, à la biodiversité et aux enjeux environnementaux actuels.
La biodiversité est une des clés d’un jardin beau, abondant et résilient. Face aux menaces actuelles sur la biodiversité causées par les activités humaines, une partie du terrain est gardée à l’état sauvage, dans une optique de permaculture, afin de préserver la biodiversité animale et végétale. Cet espace est également un terrain d’observation idéal pour les étudiants en biologie ou botanique, au cœur du campus.
Un compost permet enfin une réutilisation des déchets organiques (fruits, légumes, tiges) afin d’apporter une matière riche en minéraux et matières organiques dans le sol. Grâce à lui, le déchet devient ressource !
Vous pouvez suivre l’actualité du potager sur sa page Facebook.
Dimanche 11 août 2019
J’ai été, comme toujours, très bien accueilli par les potagistes présents ce jour là. Il s’agissait de 2 étudiants, d’une thésarde et de deux habitantes du quartier, témoin du lien que ce type de projet peut créer entre générations et entre une grosse institution, dans ce cas-ci l’université libre de Bruxelles (ULB), et les habitants proches de cette institution.
L’installation prochaine de quelques préfabriqués laisse craindre un rabotage de l’espace. Espérons que celle ne sera pas le cas.
Gérer un potager urbain est bien souvent une expérience, parfois la première, de mise en place un groupe qui fonctionne bien et où tout le monde trouve sa place. C’est manifestement le cas ici.
Laisser un commentaire