Projet BOUYGUES IMMOBILIER – Compte rendu de la Commission de concertation / Bien trop dense, à l’unanimité des intervenants (sauf Bouygues)

Le Comité a fait valoir sa position à la Commission de Concertation qui s’est réunie ce 22 février, sous la présidence d’ Alain Lefebvre, échevin de l’urbanisme à Auderghem.

Nous avons regretté l’absence de l’IBGE, institut public pourtant garant de la qualité environnementale.

Hormis le promoteur, il y a eu unanimité des intervenants pour dénoncer la densité démesurée du Projet (P/S de 3.9 !)  et les espaces verts étriqués, dans une zone déjà à la limite de la congestion.

A la question de ce qui justifierait un nombre si important de dérogations, nous n’avons pas entendu de réponse convaincante. Un des juristes de l’audience à même posé la question de leur légalité.

Nous avons également insisté sur la nécessité d’étendre l’Etude d’Incidence aux grands chantiers inscrits au PRDD, même si ceux-ci n’ont pas encore fait l’objet d’un permis.

Les représentants de la Gendarmerie ont par ailleurs réitéré leur opposition au projet, pour des raisons de sécurité,  compte-tenu du positionnement et de la hauteur de la tour d’angle (12 étages+) qui donne une vue plongeante sur les bâtiments et dispositifs des casernes de la gendarmerie.

Nous espérons que la Région et les Communes, dans leur avis respectifs,  seront  soucieuses de ramener la densité et les gabarits du programme BOUYGUES à une proportion bien plus raisonnable, en faisant prévaloir l’intérêt des quartiers riverains sur celui la rentabilité immobilière à tout crin.

Nous restons convaincus que les instances publiques ont encore la possibilité de dégager un équilibre entre les intérêts respectifs.

 Nous vous tiendrons au courant de ces avis, dès qu’ils seront en notre possession.

Abattage Arbres Av des Volontaires

Un riverain nous avait interpellé suite à l'abattage d'arbres sur l'avenue des Volontaires. Vous pourrez trouver ci-dessous la réponse de la commune précisant qu'il s'agissait d'arbres vieillissants et malades. De nouvelles plantations de la même espèce vont-être effectués. 

Effectivement, il s'agit de 6 vieux Prunus cerasifera Pissardii qui étaient soit mort comme vous l'avez souligné ou soit en très mauvais état sanitaire, leurs troncs ainsi que leurs branches principales montraient clairement la présence de pourritures d'un stade avancé donc nous avons privilégié la sécurité car même si on ne supprime que les branches pourries de gros diamètre, l'arbre devient de ce fait déséquilibré et perd toute sa stabilité avec un risque de chute élevé.

D'ailleurs, on a même du intervenir rapidement pour un arbre qui avait perdu sa stabilité au sol et qui menaçait de tomber.
Lors de l'abattage, on a vraiment remarqué les troncs étaient fort atteint au niveau du duramen et quasi jusqu'à la moelle.

A nouveau, je me permets d'insister n'y voyez ici qu'un souci de sécurité et une suite logique du renouvellement des arbres morts ou condamnés car nous allons procéder prochainement après rognage à la replantation de la même essence.