Bruits Nocturnes

Un riverain nous fait parvenir le message suivant :

Je découvre aujourd’hui l’existence de votre comité à l’occasion d’une recherche que je faisais pour trouver d’éventuelles informations/opinions de riverains mécontents  concernant les continuels bruits nocturnes (et en particulier la nuit dernière) qui semblent provenir une fois de plus d’une discothèque, mais je ne sais pas laquelle.  J’espérais (à la suite d’un entretien avec M. Gosuin il y a environ 2 ans) que ces hurlements dans des micros et ceux d’une foule ne pourraient plus se produire car ils étaient interdits, mais je constate que depuis septembre (la saison des dîners nocturnes et autres soirées bruyantes dans les jardins étant enfin terminée)  on peut dire adieu à la paix nocturne à Auderghem même après l’été….

Voir les autres articles concernant le bruit …

Si vous aussi êtes incommodés par ces manifestations nocturnes, réagissez à cette article !

Trop de bruit place Flagey (Ixelles) ? La solution : Allons le faire à Auderghem

Le moins que l’on puisse dire est que le bourgmestre d’Ixelles, n’ayant pas compris dès le départ que des concerts en plein-air sur la place Flagey causeraient des nuisances sonores, n’a pas de scrupule à apporter ces nuisances vers les habitants des autres communes.

Monsieur Decourty, un grand merci de la part des habitants d’Auderghem …

 

Une Plaine de concerts

VERONIQUE LAMQUIN (Le Soir – http://www.lesoir.be/regions/bruxelles/2009-08-03/plaine-concerts-721028.shtml)

lundi 03 août 2009, 08:32

Ixelles. La place Flagey ne désemplit pas. Certains riverains ne supportent plus les nuisances sonores, en particulier liées aux concerts. Déménageons-les à la Plaine, lance le bourgmestre Willy Decourty.

Une Plaine de concerts

Incontestable succès depuis sa réouverture, la place Flagey suscite la colère de certains riverains. Pas tous. © BrenY.

Boulevard de la Plaine, début de soirée. Des voitures qui tracent, des trottoirs plutôt vides, des bâtiments désertés par leurs étudiants (le campus de l’ULB) et cols blancs (en bordure du chemin de fer, quelques grandes entreprises). Un désert, le soir venu ? Jusqu’ici… Mais, si ça ne tenait qu’au bourgmestre d’Ixelles, le lieu pourrait se reconvertir, passé huit heures, en plaine… à concerts. « C’est l’une des pistes auxquelles je réfléchis pour résoudre les problèmes qui se posent à Flagey », explique, en substance, Willy Decourty (PS). Depuis que la place est libérée des pelleteuses, elle séduit, en effet, un public sans cesse plus nombreux. Incontestable réussite qui voit, en journée, les habitants du quartier savourer bancs, fontaines et terrasses ; le soir, on vient de plus loin pour les bars branchés, les concerts, les films en plein air… Et c’est bien là que le bât blesse, selon certains riverains. Leur irritation devant le succès de la place (qui génère, à leurs yeux, bruit, trafic et autres nuisances) s’est transformée en colère noire, début juillet. La faute à une succession de concerts, organisés dans le cadre du Festival Flagey. « C’était l’enfer. Pendant les concerts, alors qu’il faisait chaud, impossible d’ouvrir les fenêtres et encore moins de profiter de la terrasse. Les basses

secouaient tout. » La coupe déborde essentiellement du côté des Etangs, ou des habitants de la place elle-même. Les autres rues semblent plus conciliantes.

Le bourgmestre d’Ixelles, inquiet du nombre et de la nature des plaintes (« certaines très agressives, d’autres tragiques ») a dès lors lancé une réflexion sur l’utilisation de l’espace Flagey. « Il faut trouver l’équilibre entre les activités, je ne veux pas empêcher la place de vivre, et la qualité de vie des riverains. » L’ASBL Flagey est associée ; son président Hugo De Greef, propose par exemple, pour l’édition 2010 du festival, d’étaler la programmation, afin d’intercaler des soirées calmes entre les soirs de concerts. « Et on pourrait organiser les concerts aux accents plus hard ou techno boulevard de la Plaine, suggère le mayeur. Il suffirait, ces soirs-là, de détourner le trafic par le boulevard du Triomphe » Une idée qu’il entend creuser. « J’ai aussi demandé à l’IBGE une analyse acoustique. Afin de voir si on peut réduire les nuisances sonores en orientant différemment le podium. » Decourty entend aussi s’inspirer d’initiatives prises par d’autres villes. Parallèlement, Ixelles va se doter d’un règlement pour faire payer l’organisation d’événements sur la place. « Pour l’heure, je suis assailli de demandes du privé ; mais je ne peux réclamer de contribution financière.